Mis en place en 2003 lors de la mise en place de la Loi Robien, le découpage du territoire français en 5 zones permet de mesurer le degré de tension (rapport demande/offre) du marché immobilier d’une ville.
Les zones sont susceptibles d’évoluer, mais par principe, la Loi Pinel favorise les constructions dans les zones où l’offre de logement est inférieur à la demande.
La zone A bis : C’est dans cette zone que l’on retrouve le niveau de tension le plus élevé. C’est-à-dire que la demande de logement est largement supérieure à l’offre. Sans surprise cette zone comprend Paris et ses communes avoisinantes (76 en tout). L’intérêt d’y investir est la rentabilité pérenne du bien mais l’investissement initial est très élevé.
La zone A : C’est une des zones les plus équilibrées et donc intéressante. Dans ces villes le prix à l’achat n’est pas totalement démesuré (même si certains tendent sur du luxe). Les loyers également sont élevés mais ne sont pas excessifs (Lyon, Lille etc)..
La zone B1 : Ici vous êtes dans la meilleure zone pour investir. Les loyers ne sont ni trop élevés, ni trop bas. En effet, ils restent accessibles pour une grande partie de la population tout comme le prix d’achat des appartements. (Toulouse Aix-En-Provence Rennes Nantes).
La zone B2 : Marché immobilier très peu tendu mais éligible à Pinel sous dérogation du préfet ce qui repousse les investisseurs. En général la demande est inférieure à l’offre dans cette zone, il y a donc un risque de ne pas louer le logement.
La zone C : le marché immobilier n’est pas du tout tendu. Depuis 2017 certaines villes de la zone C peuvent bénéficier de Pinel.
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